SCIERIE FOUCHER depuis 3 générations et 89 ans d’activités

La scierie installée aux Forges est une entreprise dans la  famille Foucher  depuis trois générations.  Cette entreprise a connu des évolutions tout le long de sa vie. Si, au début, elle était  familiale, c’est désormais une SARL gérée par Benoît, petit-fils de Paul, le fondateur.

 

Avec la participation de la famille Foucher, voila le récit des 86 ans  de la Scierie.

première scierie de 1925

Paul Foucher, né en 1899 à Lonlay L’Abbaye dans l'Orne, agriculteur à la Touche, va créer la première scierie dans sa ferme en 1925. Cette première scie est entraînée par un moteur à essence.

En 1928, la scierie est agrandie  une première fois, une machine à vapeur est achetée pour assurer la force motrice de l’installation.

L’activité de la scierie est alors essentiellement du débit à façon pour les agriculteurs de la commune

 

 La première scierie en 1925

Les premiers ouvriers étaient Ms André Quillet, Pierre Saintilan, Alfred Baradu et  Augustin Foucher le neveu de Paul.


 En 1938, la scierie déménage aux Forges, à l’endroit où elle se situe aujourd’hui. L’hangar est démonté et remonté, la scie  et la machine à vapeur suivent, elles fonctionnent jusqu'à la reprise de l’entreprise par Yves Foucher.    

                                   

Paul, décédé en 1964, était un touche-à-tout avec un esprit d’invention. Agriculteur, scieur, musicien il jouait de l’harmonium à l’église. Très adroit, il a fabriqué un violon et en jouait. L’installation de sa scierie a été réalisée par lui-même. Dans ses réalisations, il y a  la construction d’une batteuse à grains entraînée par une locomobile à vapeur avec laquelle il fera de l’entreprise de battage. Il fabrique aussi la  roue à aube du Moulin Rouge avec M. Vaugeois, charron à la Guinguette  

 

La deuxième scierie installée aux Forges en 1938.

La deuxième scierie installée aux Forges en 1938.

 

  En 1965,  Yves, le fils de Paul, reprend la ferme et, en 1968 la scierie. La force motrice de la scie sera toujours la machine à vapeur venue de la Touche. Elle sera remplacée par un entraînement avec un tracteur agricole puis par un moteur Diesel venant de la carrière du Tertre St Anne. En 1973, la force électrique remplace les moteurs.

   En 1977, Yves réalise la troisième extension avec la construction d’un bâtiment qui recevra des matériels plus performants, (ce bâtiment fait partie de la scierie actuelle ).

   L’activité devient plus industrielle, tout en conservant le travail de sciage à façon. De nouveaux produits sont réalisés avec, entre autres, des traverses de chemin de fer qui seront destinées à la France mais aussi à L’Allemagne et à L’Italie. Ensuite commencera la fabrication de palettes qui  reste actuellement l’activité principale. En 1992, une écorceuse est mise en place ainsi qu’une nouvelle scie à grumes en 1998. En 2000, une première déligneuse est installée ainsi qu’un bâtiment pour améliorer le processus de fabrication des palettes.

   Yves tiendra les rênes de l’entreprise jusqu’en 2004, année où Benoît, son fils, qui travaille dans l’entreprise depuis 1983 en devient le  gérant.

   Depuis 2003, la scierie s’est profondément agrandie, la scie principale qui a été mise en service en 1998 est modernisée. En 2007, une deuxième déligneuse est installée, en 2009 un nouveau bâtiment pour la fabrication des palettes  est  construit, la mécanisation de la fabrication  est intensifiée. 

    En 2010 et 2011, une  étape importante de modernisation est mise en place avec l’installation d’une ligne de triage suivie d’une ligne de découpe, d’écorçage des grumes et d’un détecteur de métaux.

    La production de bois de charpente en Douglas fait également partie des savoirs de l’entreprise.

    Aujourd’hui la scierie Foucher  se consacre essentiellement à la fabrication de palettes  qui sont destinées à tous les types d’industries dont le  bâtiment et l’agroalimentaire.

      Mais ce sont aussi :  

         - 15 salariés

         - 13 000 m3 de grumes par ans (peuplier et résineux)

         - 220 000 palettes fabriquées

  Depuis quelques années  les déchets sont commercialisés via un groupement de scieurs et réutilisés pour faire des panneaux d’aggloméré ou du combustible pour les chaufferies au bois des industriels ou des collectivités.